Temple funéraire d’Hatchepsout à Louxor

Tout d’abord. l’Égypte contient de nombreuses attractions touristiques célèbres auxquelles les gens viennent du monde entier pour voir ces monuments anciens. Parmi ces monuments figurent les temples. Les temples portent généralement le nom du roi pour lequel ils ont été construits. Les temple funéraire comprennent le Ramesseum et Hatchepsout, qui sont des temples funéraires les plus célèbres.

Temple d’Hatchepsout

Quant au temple funéraire de la reine Hatchepsout, c’est l’un des plus grands et des plus grandioses temples de Louxor. Les gens affluent pour le visiter, ce qui témoigne de l’ampleur de sa renommée, car ce temple était célèbre pour son design distinctif et ses inscriptions murales uniques qui reflètent la vie à l’époque du Nouvel Empire.

Situé sur la rive ouest du Nil, près de la ville de Louxor, le temple funéraire d’Hatchepsout continue de faire parler de lui. Cet héritage du peuple égyptien est attribué au pharaon du même nom et constitue un incontournable pour quiconque visite l’Égypte.

 Il est à noter que le temple d’Hatchepsout est connu pour son architecture étonnante, l’une des plus merveilleuses du patrimoine pharaonique. Le temple est essentiellement composé de trois terrasses . A ce titre, il se distingue par ses bas-reliefs et ses représentations de la reine en forme d’homme.

De loin, en termes d’impact visuel, aucun temple ne peut rivaliser avec Hatchepsout. Cette structure unique à plusieurs niveaux, nichée contre les falaises de calcaire au creux d’une vallée, offre une vue magnifique. La singularité de son plan reflète la personnalité du pharaon qui l’a construit.

A propos de l’histoire de la grande reine Hatchepsout

D’abord,  Hatchepsout est la seule femme pharaon de l’histoire de l’Égypte ancienne. Elle accède au pouvoir au cours du Nouvel Empire après la mort de son père, Thoutmosis Ier. Et aussi  de son beau-frère et mari, Thoutmosis II, qui a succédé à son père sur le trône. Elle avait auparavant assumé le rôle de régente pour le fils de son mari, Thoutmosis III. Il avait eu avec une autre de ses épouses.

Mais elle s’empare du trône et reste au pouvoir jusqu’à sa mort. Cependant, le statut d’Hatchepsout en tant que seule femme souveraine n’est pas son seul titre de gloire. Elle a également été un pharaon très prospère. Elle a régné sur un pays de paix et de prospérité et a développé des routes commerciales lucratives vers le pays de Punt, au sud. Ces réalisations sont immortalisées sur des bas-reliefs dans son temple.

D’ailleurs, à peine couronnée reine d’Égypte, la jeune et belle Hatchepsout est déjà très impliquée dans les affaires du royaume. Elle réussit à écraser une rébellion nubienne, entretient de bonnes relations avec les nations voisines et construit de grands monuments dans la ville de Thèbes.

Elle décide alors de construire son propre temple sur les murs des montagnes de la ville. Comme tous les grands monarques avant elle, Hatchepsout raconte sa gloire, sa vie, ses batailles et surtout sa relation avec le plus grand des dieux égyptiens, Amon-Rê.

Description illustrative du temple de la Temple funéraire d’Hatchepsout à Louxor

D’une part, Hatchepsout, qui admirait le temple de Montouhotep II, en fit construire un identique, mais à une échelle beaucoup plus grande et, au cas où la comparaison aurait échappé à quelqu’un, elle ordonna qu’il se situe juste à côté de l’ancien temple. Hatchepsout avait toujours pris soin d’améliorer son image publique et d’immortaliser son nom ; le temple mortuaire a permis de réaliser ces deux objectifs.

 Ils imaginent alors un immense temple à trois étages. Orné de plantes exotiques, il comporterait trois grandes terrasses. Le premier niveau raconterait l’histoire de la vie de la reine, le second expliquerait comment Amon-Rê lui-même l’a mise au monde, et le troisième serait un temple où elle serait vénérée comme une déesse.

La reine approuva le projet et lança la construction du complexe funéraire de Deir el-Bahari. Une fois l’édifice achevé, des rites religieux sont immédiatement célébrés.

 D’ autre part, la grande nécropole thébaine s’étend sur la rive ouest du Nil. Son paysage désertique et rocailleux est ponctué de vestiges datant de l’époque des pharaons. Un gigantesque espace creusé à flanc de montagne se profile à l’horizon : le complexe funéraire de Deir el-Bahari.

Au centre du site, trois grandes terrasses se distinguent des autres monuments. Elles appartiennent toutes au célèbre temple funéraire d’Hatchepsout. En atteignant le niveau le plus bas de l’édifice, on prend conscience de l’ambition de la jeune reine qui l’a fait construire. Le temple est immensément grand.

Si on creuse un peu de Temple funéraire d’Hatchepsout à Louxor

En suivant un chemin de pierre, on remarque soudain une colonnade à l’extrémité du site. Derrière la forêt de piliers, un long mur présente des hiéroglyphes pratiquement illisibles. Un guide expert peut cependant les déchiffrer. Ces étranges symboles racontent la vie de la reine Hatchepsout.

Sur une partie du mur, elle prend la forme d’un sphinx impitoyable, piétinant ses ennemis. Sur un autre fragment, elle apparaît sous une forme humaine et construit les obélisques de Louxor tout en aidant son peuple à trouver le bon chemin. Un récit passionnant.

Pour le deuxième étage, les explorateurs ont découvert une grande terrasse de la taille d’un demi-terrain de football. Entièrement pavée de pierre, elle s’ouvre sur un portique orné de magnifiques colonnes et de hiéroglyphes. Plus à gauche, un escalier mène à trois petites salles taillées dans la roche, les chapelles dédiées à la déesse Hathor. On y trouve des colonnes surmontées de représentations de la déesse de la fertilité, les fameux piliers hatoriques.

 Au sommet de l’édifice, une armée de statues attend patiemment les visiteurs du temple, toutes tournées vers l’horizon.  Du haut de cette troisième terrasse, on jouit d’une vue panoramique sur le désert et ses environs. En se promenant sur la terrasse, on remarque une ouverture entre les statues.

Derrière elle se trouve une cour intérieure. Ici, trois grandes portes en pierre se dévoilent à nous. Celle de gauche mène au sanctuaire de la reine Hatchepsout. La porte de droite mène à un autel dédié au soleil. Et celle du milieu mène au cœur du temple funéraire, le sanctuaire du dieu Amon.